Cette série de peintures s’attache à approcher l’essence des lieux sur des formats réduits par un geste pictural limité.

Le terme « Ousia » a une origine philosophique et a été utilisé dans la pensée grecque antique, en particulier par les philosophes pré-socratiques et par Aristote.
Il a été traduit de différentes manières en fonction du contexte et a évolué dans l’histoire de la philosophie.
En grec ancien, « ousia » (οὐσία) est un terme qui peut être traduit par « substance », « être », ou « essence ». Il a été utilisé pour discuter de la nature fondamentale de la réalité, la question de ce qui constitue l’existence ou l’essence d’une chose.
Aristote, par exemple, a distingué entre « ousia » (substance) et « accidents » pour expliquer la réalité. L’ousia représentait l’essence ou la nature fondamentale d’une entité, tandis que les « accidents » étaient des caractéristiques moins fondamentales et plus changeantes.
Le terme « Ousia » a été repris et interprété de différentes manières dans des contextes philosophiques et artistiques contemporains. Dans le contexte de l’art, il peut être utilisé pour exprimer la recherche de l’essence profonde d’une œuvre, la tentative de capturer la substance ou l’âme d’un sujet à travers la création artistique.
Le concept d’ousia en philosophie, en tant que substance, être ou essence, peut être lié au paysage d’une manière conceptuelle et métaphorique. Le paysage, en tant qu’ensemble d’éléments naturels et culturels, peut être considéré comme une manifestation de l’ousia, dans le sens où il représente l’essence ou la substance d’un lieu.
Prenons l’exemple d’un paysage naturel. La combinaison des éléments naturels tels que les montagnes, les rivières, la végétation, et la lumière crée une essence particulière, une « ousia » qui définit ce paysage. Chaque paysage a sa propre identité, son âme propre, reflétant la substance unique de cet endroit.