Puisque du Monde nous (nous) sommes coupés

« Pendant la période du premier confinement, l’immobilité imposée s’est traduite par une envie de revoir un monde extérieur alors impossible à saisir autrement que par la pensée ou l’illusion fugace du souvenir. La lumière naturelle, par ses ondulations au cours des heures de la journée et sa lente transformation durant ces deux mois a pris corps comme une matière physique et solide en parvenant à l’intérieur de l’espace domestique. Ces peintures sont l’illustration de ces infimes fluctuations des heures. »

« Comme à travers un vitrail, l’œil perçoit la matérialité de la lumière par des taches de couleurs et des diffractions.
Cette lumière, par les jeux de contre-jour et de vibrations, renvoie à la sensation visuelle des phosphènes et aux images imprécises et nébuleuses que la mémoire et le rêve peuvent fabriquer. Cette série est depuis enrichie de nouvelles peintures, qui s’ajoutent une à une à ce corpus d’œuvres. Une sélection est ici présentée. »

— MD, mars-avril 2020

Tirages disponibles sur commande, en édition limitée.